Voilà bien longtemps que je n'ai pas publié !

Ces dernières vacances, nous avons donc passé une semaine en Istrie, région de Croatie. Nous y étions déjà allés il y a 8 ans (déjà !) et en avions gardé de belles images en tête.

Nous n'avons pas été déçus.

En effet, la région est superbe : la végétation est luxuriante, partout des arbres, des plantes, à l'état sauvage ou cultivés et extrêmement bien entretenus. L'Istrie est verte. Et bleue : sur la côte, c'est la mer Adriatique. L'eau est très claire, et on voit parfaitement à travers à petite profondeur, avec un masque la tête sous l'eau à plus grande profondeur.

Il a fait très beau : régulièrement 32°C l'après-midi et jusqu'à 37°C en pic (parfois un peu trop chaud, surtout lors des visites, mais très supportable sur la plage avec un souffle de vent ou dans l'eau). Un ciel sublime, pratiquement toujours sans un nuage. L'Adriatique, elle, taquinait les 27°C. Délicieuse.

Voici quelques photos prises sur place.

  Une partie de la ville de Porec, vue depuis le quai

Dans toute l'Istrie et "à tous les coins de rue", on trouve du délicieux petit cochon rôti à la broche, que l'on peut consommer à n'importe quelle heure de la journée pour un prix défiant toute concurrence.

Le ciel, merveilleusement bleu

Le Fjord de Lim, bras de mer qui sépare les régions de Porec au Nord et de Rovinj au Sud

La cabane d'ostréiculteur, au Fjord de Lim

L'eau transparente du Fjord

Ville de Pula au Sud de l'Istrie, son amphithéâtre au loin et le clocher de la ville dépassant

L'amphithéâtre de Pula vu de l'intérieur

Partout les goélands sont présents, ils sont habitués à l'homme

Les plats de poissons ultra-frais sont bien garnis et leur prix est dérisoire

Spécialité en Istrie, les calamars grillés. Suc-cu-lents !

Toutes les occasions sont bonnes pour boire une petite grappa, eau de vie de marc de raisin aromatisée ou non, que l'on vous offre parfois à la fin du repas, ou même avant une petite croisière touristique. Sympathique tradition...

Vue sur le port de Fazana, porte d'accès aux îles de Brijuni

Des dizaines de petits poissons, attirés par les miettes, transparaissent à travers l'eau claire

Les grandes allées sur les quais de Medulin, colorée

Rovinj, majestueuse et haute en couleurs

Promenade le long de la mer, à Rovinj

Les rues étroites de Rovinj invitent à la contemplation

Voilà un petit aperçu de l'Istrie, qui n'est rien à côté de ce qu'expérimentent nos sens quand on y est réèllement. Les istriens sont extrêmement accueillants et on s'y sent bien.

Je recommande cette destination à tout le monde.

Mes artichaut produisant suffisamment de boutons comestibles, j'ai décidé d'en laisser un éclore pour la beauté de la fleur.

Ce bouton de Sparaxis arbore un rouge d'une belle intensité

Jeune lupin s'ouvre petit à petit

Fleur d'Allium Molly, éclose, éclatante

Astilbe arendsii, petits plumeaux pas très visible sur la photo

Nous allons acquérir deux chèvres naines au mois de Juillet, que nous avons déjà choisies et réservées chez une agricultrice des environs. Pour les accueillir, nous avons entrepris la construction d’une clôture afin de disposer d’un parc à chèvres fermé, et d'éviter que les biquettes ne viennent se nourrir des fleurs et autres cultures du jardin.

Avant que nous n’habitions la maison, un des anciens propriétaires avait déjà fabriqué une clôture pour son chien et fabriqué une niche maçonnée de 4m². Nous avons ôté la clôture après avoir aménagé et avons failli détruire la maisonnette. Finalement, notre projet d’acquisition de chèvres naines voyant le jour, nous avons décidé de la conserver afin que les animaux puissent y loger, et de reconstruire une clôture d’une superficie supérieure à la précédente.

Presque 600 m2 de notre terrain seront réservés à cet effet, et clôturés sur une hauteur de 1,50m.

Pour réaliser l'enclos, il nous a fallu acheter 41 piquets en bois de 2m de hauteur et 6cm de diamètre (4,50€ à l’unité) et 80 mètres de grillage galvanisé plastifié vert de 1,50m de hauteur avec des mailles de 10cm2 (soit 4 rouleaux de 20m au prix de 35,50€ l’un). Plus tard, nous avons acheté du fil tenseur, des tendeurs et de nouveaux piquets pour faire des jambes de force, mais cela fera l’objet d’un autre article.

Tous les piquets ont été rassemblés dehors. Nous voulons qu'ils soient enfoncés de 50cm de façon à garder une hauteur de 1,50m hors sol. Il a donc fallu commencer par faire une marque sur chaque piquet à 1,50m du sommet.

A l'aide d'un cordeau, d'un décamètre et d'une bombe de peinture fluorescente de chantier, nous avons pris des repères sur le terrain.

Ainsi, après avoir planté le premier piquet d'extrêmité et le premier piquet d'angle à une distance de 10m, nous avons tendu un cordeau de l'un à l'autre et marqué d'une croix à la bombe de peinture tous les points de plantation de 2 mètres d'écart afin d'y enfoncer les piquets intermédiaires sur un tracé droit.

Les premiers  trous des piquets ont été préforés avec une tarière manuelle. Cela a demandé de gros efforts physiques car la terre est très dure à percer. De plus le diamètre des trous était un peu trop grand. En effet, nous obtenions un orifice de 15 cm de diamètre pour un piquet dont le diamètre est de 6 cm ! Il fallait donc reboucher le creux excédentaire avec la terre extraite et le piquet était assez moyennement stable. Laurent a trouvé une excellente idée pour pallier ces inconvénients : utiliser un fendeur de bûches !

Le fendeur de bûche permet par un ingénieux système de contrepoids logé dans la partie interne de son manche supérieur d'impulser un coup sec et lourd sur une bûche et d'y faire pénétrer la "pale" située à son autre extrêmité, fendant la bûche en quelques coups seulement. Eh bien ce système fonctionne à merveille dans le sol, et nous a permis de forer des trous beaucoup plus facilement avec un effort physique considérablement amoindri et d'un diamètre bien plus adapté à nos piquets. Le diamètre du fendeur étant inférieur à celui des piquets, nous agrandissions progressivement les trous en donnant un mouvement rotatif au fendeur sur tout le pourtour de la cavité.

Nous avons ainsi planté la "charpente" de notre clôture, aussi droite que possible. Deux emplacements réservés aux portillons ont nécessité des poteaux plus rapprochés.

Le premier portail était tout trouvé : nous avons récupéré celui de l'ancienne clôture du chien. Très rouillée mais tout à fait fonctionnelle, un bon compromis entre l'achat d'un petit portail (coût = peau des fesses) et la fabrication totale d'un portail (coût = crise de nerf ou résultat = pas terrible). Rempli de fourmi, un petit nettoyage s'est imposé.

Le portail a donc été fixé sur un poteau d'un diamètre un peu plus important récupéré en très bon état sur l'ancienne clôture, et des fermoirs ont été fixés sur le poteau de fermeture, afin de pouvoir y insérer les loquets coulissants présents sur le portillon.

Nous avons commencé à préfixer le grillage sur les poteaux avec une agrafeuse à bois, avant de clouer la fixation définitive, beaucoup plus solide, au marteau.

Seulement voilà : nous nous sommes vites rendus compte que nous ne pourrions nous passer de jambes de force, dont nous avions préféré nous passer par souci d'économie... Mais cela fera l'objet d'un autre article...

Les boutons de roses, comme des fers de lance

Les artichauts se développent bien (les mauvaises herbes aussi), j'en compte 11 sur 5 plants

Les pucerons se régalent, il est temps d'acheter des larves de coccinelles

Coccinelle sur les artichauts, à la chasse au pucerons ?

 Les cloches d'une digitale, magnifique poison

Les feuilles de bégonias tubéreux sortent lentement

Naissance des brins de lavande

Le figuier se développe

Les tournesols ont bien grandi (voir les tournesols il y a 27 jours)

Les haricots "Fortex" à rames s'accrochent (voir il y a 13 jours)

Les pois gourmands "Carouby de Maussane"

Depuis la fabrication du contenant, les tomates, basilic et poivrons se sont épanouis

Quelques tomates "Trilly F1" ont poussé

Le plaqueminier (kaki) a pris une forme sympathique