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Cela fait donc plus d'un mois maintenant que nous avons achevé la construction de la clôture du parc à chèvre, et nous avons accueilli ses habitantes le 4 juillet dernier.
Nous sommes allés les chercher chez une agricultrice qui possède une vingtaine de chèvres, des vaches, des animaux de basse-cour, et bien sûr les chiens de la maison.
Elle nous a téléphoné tôt le matin pour nous prévenir qu'elle venait d'attraper et de mettre les chèvres dans sa voiture (spacieuse, siège rabattus et de l'espace, pas d'inquiétude...) en attendant qu'on arrive, le plus vite possible. Ni une ni deux, nous sautons dans un pantalon (pas tous les deux dans le même), réveillés depuis peu et nous partons, à 2 minutes de chez nous, chercher nos nouvelles pensionnaires.
Arrivés sur place, après avoir échangé quelques mots avec cette sympathique agricultrice et sa fille, nous récupérons nos biquettes, que nous avions choisies quelques semaines auparavant. Apparemment, la fermière avait eu plusieurs chèvres à attraper dans la matinée, et elles ne se sont pas laissées faire facilement. Plus le nombre de chèvres attrapées augmentait, moins celles qui restaient se laissaient faire.
Nous les avons donc récupérées dans sa voiture pour les mettre à l'arrière de notre fourgonnette, en les tenant fermement car elles tentaient parfois d'échapper à nos bras d'une secousse.
Une fois ramenées à la maison, nous les avons relâchées dans leur enclos et leur première réaction a été d'aller se coller à ce qui leur était familier : les chèvres du voisin ! Nos deux terrains sont séparés par un grillage et les animaux peuvent s'approcher les uns des autres. Elle sont donc restées près du grillage un certain temps, pendant que les chèvres du voisin semblaient faire des démonstration d'assurance, comme pour montrer qu'ici elles étaient chez elles et les maîtresses du lieu (bêlements, petites batailles de cornes, etc.).
Nos biquettes ont été difficiles à approcher au début car elles étaient craintives : elles ne nous connaissaient pas, découvraient un nouvel environnement, passaient d'un troupeau d'une vingtaine à une équipe de deux : de quoi perdre ses repères ! Mais elles se sont maintenant parfaitement approprié leur territoire et sont beaucoup moins craintives. Nous pouvons les toucher si nous leur donnons à manger (!), nous pouvons nous approcher et rester à côté d'elles sans qu'elles fuyent, et elles viennent spontanément nous voir lorsque nous approchons de l'enclos. De temps en temps, elles viennent même nous lécher les doigts pour voir si nous avons de quoi leur remplir la panse... Elles ne se laissent pas toucher longtemps si nous n'avons pas de nourriture à leur donner, mais elles finiront peut-être par accepter, cela dépendra de leur caractère.
Elles ont d'ailleurs des caractères bien différents :
Pépite, que nous avons appelée ainsi car une tâche brun/roux orne son flanc blanc, est plus craintive que sa congénère, mais elle a aussi l'air d'être plus indépendante, d'avoir besoin de son petit espace tranquille, elle est plus sage.
Tequila, que nous avons appelée ainsi parce que... pourquoi pas, et ça lui va bien, est plus agitée, plus prompte à venir vers nous, et c'est toujours elle qui attrape la nourriture avant Pépite ! Elle paraît plus dissipée (bien que Pépite ait des quart d'heure de folie).
Mais voilà, elles sont bien établies maintenant, et j'adore passer des moments avec elles, ma petite chaise basse dans leur enclos, un magazine à portée de main, et je lis ou je les observe, tranquille, elles viennent me voir ou vivent leur vie, tranquilles. Et c'est reposant !
Pépite
Téquila
Les biquettes au repos
La cabane des chèvres
Pépite et Tequila prennent le soleil
Elles aiment être en hauteur et n'hésitent pas à grimper sur le toit de leur abri
Du haut de sa couchette (à l'origine une mangeoire !), Tequila contemple son territoire
Timide, la coquette Pépite ne regarde pas l'objectif
Petite promenade dans leur bois
Téquila à l'heure du goûter (mais c'est toujours l'heure du goûter...)
Pépite dans ses pensées (vive l'anthropomorphisme !)
Voilà donc nos deux petits caprins, une bouffée de bien-être ! Merci Mère Nature !
